LES NEWS

 

ü      REVUE DE PRESSE la Voix du Nord_Béthune & la Voix des Sports (màj les mardi et mercredi)

 

- SAISON 03/04 -

 

Ø      Mercredi 12 novembre 2003, Les Bruaysiennes créent la surprise

 

Ø      Mercredi 29 octobre 2003, Sale Tours pour Bruay

 

Ø      Mercredi 22 octobre 2003, Bruay tient le FFSQ en échec

 

Ø      Mercredi 15 octobre 2003, Bruay-Evreux, un 1er succès encourageant

 

Ø      Mercredi 8 octobre 2003, Bruay contraint au nul face à Montigny le B.

 

Ø      Mercredi 24 septembre 2003, Bruay – Condé S/Noireau : 0-5

 

Ø      Mardi 16 septembre 2003, Prometteuses Bruaysiennes

 

Ø      Jeudi 21 août 2003, Les filles cherchent leurs places

 

 

- SAISON 02/03 -

 

Ø      Mardi 20 mai 2003, à Montpellier, douloureux adieux à la D1

 

Ø      Mercredi 30 avril 2003, Face à Toulouse, le dernier espoir s’est envolé

 

Ø      Mercredi 16 avril 2003, Un match nul pour faire vivre l’espoir

 

Ø      Mardi 8 avril 2003, A Quimper, Bruay n’a pas créé l’exploit

 

Ø      Mercredi 2 avril 2003, Face à St-Brieuc : une fin de match fatale…

 

Ø      Mercredi 26 mars 2003, Des regrets, encore des regrets…

 

Ø      Mercredi 19 mars 2003, A St Memmie, Bruay plombé par une mauvaise entame

 

Ø      Samedi 8 mars 2003, Portrait : Séverine Goulois

 

Ø      Mercredi 5 mars 2003, Bruay sur la bonne voie : Juvisy 2-0 Bruay

 

Ø      Mercredi 12 février 2003, Face à Soyaux, Bruay rate son entame de match

 

Ø      Mercredi 29 janvier 2003, Bruay perd mais Lyon a souffert

 

Ø      Archives 2, Bruay - Monteux : Bruay Champion de France de National 1B

 

Ø      Archives 1, Les derniers articles de la saison 2001/02

 

ü      REVUE DE PRESSE

 

Ø      Mercredi 12 novembre 2003

 

LES BRUAYSIENNES CREENT LA SURPRISE

Combatives et solidaires, elles ont battu Cormelles dimanche


Surprenantes Bruaysiennes qu’on n’attendait sûrement pas à pareille fête ce dimanche, même si, dans la tête de Michel Catalano, il y avait un bon coup à jouer. L’USOBL est entrée timidement dans la rencontre puisque le premier quart de jeu était passé quand enfin on vit quelques velléités offensives avec Payen notamment qui se faisait pressante. Mais la première véritable occasion était à porter au crédit des Normandes, lorsque Pruvost, qui faisait ses débuts dans la cage bruysienne, vit un tir de Moreau s’écraser sur la transversale (24e). Bruay réagit alors avec Papin et Arold dont les tirs n’étaient malheureusement pas cadrés. Puis juste avant la pause, c’était encore Cormelles qui était à deux doigts de marquer, Pruvost sortant à propos dans les pieds de Pottier (43e).

La seconde période débutait tambour battant. Démaretz, qui profitait d’une erreur de Houot, la gardienne de Cormelles, ouvrait le score. Sur leur lancée, les Bruaysiennes restaient très menaçantes puis, au fil des minutes, laissaient l’initiative du jeu à leurs adversaires qui obtenaient logiquement l’égalisation par Pain. Bruay prenait alors le mors aux dents et malgré les forces laissées dans la bataille, trouvait les ressources pour porter à nouveau le danger dans le camp bas-normand. Grébaut adressait d’abord un superbe tir, puis Payen qui bénéficiait d’un bon travail de Démaretz sur le côté droit, donnait la victoire à son équipe d’une belle frappe en pivot. Évidemment, les derniers instants furent difficiles pour Bourdon et ses coéquipières qui durent faire front aux assauts des Cormelloises cherchant à arracher l’égalisation. Ce qu’elles faillirent d’ailleurs obtenir, lorsque Blandin vit son tir trouver le poteau de Pruvost durant les arrêts de jeu. Reste que le succès bruaysien qu’il faut attribuer au travail, à la solidarité et à la combativité, est mérité au vu de la rencontre.

 

BRUAY-CORMELLES : 2-1 (0-0)

Arbitre : Desseint C. assistée de Laurent N. et Lewandowski B.

Buts : Démaretz (47’) et Payen (87’) pour l’USOBL ; Pain (72’) pour Cormelles

Avertissements : Drèze (60e), Arold (63e) et Payen (89e) pour Bruay ; Houot (87e) pour Cormelles

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Ø      Mercredi 29 octobre 2003

 

SALE TOURS POUR BRUAY

 

Les filles de l’Artois peuvent s’estimer heureuses de rentrer là haut dans le brouillard avec seulement quatre buts dans la valise. Elles ont en effet été inexistantes devant des Técéistes qui se sont très bien défendues.
Le début de match s’apparentait même à un survol des filles de Rieffel par dessus dix nuages rouges. Un exercice qui accoucha d’une réalisation de Klein, reprenant un ballon égaré dans la défense artésienne (6e). Telle une hirondelle qui annonce le printemps, Caroline Nivet d’abord de la tête sur corner (10e), puis sur une échappée conclue par un tir non cadré (17e), prépara le terrain de ce qui semblait devoir être une déferlante de buts. Au final, elle sera seule à confirmer ce présage, en se jetant sur un centre pour pousser le cuir au fond des filets (28e). Elle fera même mieux en doublant son compteur personnel après le repos. Puis Dia (78e), sur un but « gag », alourdit la note.

TOURS - BRUAY : 4-0 (2-0)

Arbitre : M. Saber

Buts : Klein (6e), Nivet (28e, 75e), Dia (78e)

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Ø      Mercredi 22 octobre 2003

 

BRUAY TIENT LE FFSQ EN ECHEC

 

Si l’entraîneur-joueur au féminin de l’Aisne, Dorothée Varlet, est vite rentrée aux vestiaires, déçue, son homologue au masculin, Michel Catalano, a apprécié la prestation de ses jeunes à l’extérieur.

« Le résultat nul est équitable. On a fourni un match sérieux en quadrillant bien nos zones. Dommage que l’on prenne un but malheureux ». L’ancien professionnel du RC Lens veut parler du tir de la Saint-Quentinoise Capelle, détourné malencontreusement dans ses filets par son arrière Debelvalet en prenant sa gardienne Menuje à contre-pied.

Les Nordistes allaient, en deuxième mi-temps, gommer leur déficit. Cela à force de remettre l’ouvrage sur le métier, il est vrai, face aux Saint-Quentinoises souvent empruntées.... donc bien en dessous de leur valeur. Des Saint-Quentinoises, qui, sur une passe en retrait insuffisamment appuyée par la cadette de l’équipe, Corbizet, étaient averties sans frais par Desmaretz. La joueuse avait intercepté le ballon et catapulta le cuir sur le poteau de l’infortunée Goguillon. C’était en somme reculer pour mieux sauter : illico presto, l’ailier Arold, au four et au moulin, convertissait de volée un mauvais dégagement de la défense du FFSQ. L’erreur se payait cash ! A la sortie d’une lourde défaite à Tours, les Axonaises ne se sont pas montrées capables de corriger le tir.
Michel BERDAL

FFSQ - BRUAY LABUISSIERE : 1-1 (1-0)

Arbitre : M. Pluche

Buts : Capelle (38e) pour Saint-Quentin ; Arold (53e) pour Bruay

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Ø      Mercredi 15 octobre 2003

 

BRUAY-EVREUX, UN 1ER SUCCES ENCOURAGEANT

L’enthousiasme de l’USOBL a débordé les Normandes (4-2)

Avec Virginie Bourdon au poste de libero et la toute jeune Aurélie Démaretz en avant-centre, les Bruaysiennes ont affiché un visage pour le moins étonnant dimanche. Ce qui leur va plutôt bien puisqu’elles ont remporté leur premier succès de la saison face à Evreux, adversaire d’égale valeur sur le papier mais qui a été débordé par l’enthousiasme de l’USOBL. Après une alerte sur le but de Menuge dès le coup d’envoi, Arold se procurait une belle occasion (5e) avant d’ouvrir la marque en profitant d’une grossière erreur de la défense normande (17e). Quatre minutes plus tard, Menuge s’en tirait à bon compte en voyant le tir de Boimare repoussé par la transversale.

Les choses prenaient un tout autre tour dès la reprise avec l’Ebroïcienne Guérin qui égalisait. À ce moment-là, on sentait les Bruaysiennes plus fébriles, alors que les Normandes faisaient circuler le ballon et prenaient le match en main. Boimare donnait alors logiquement l’avantage à son équipe (63e). Mais ce but sonnait alors la révolte de Bruay qui trouvait immédiatement l’égalisation par Démaretz. La domination changeait alors de camp, avec une attaque bruaysienne très incisive, à l’image de Démaretz qui multipliait les appels de balle. La logique voulait que Bruay reprenne l’avantage, ce qui fut fait à la 77e minute, Payen reprenant avec succès un centre en retrait d’Arold.

Papin dans les arrêts de jeu
La fin de la rencontre fut très animée avec, d’un côté, Evreux qui poussait pour essayer d’arracher l’égalisation et, de l’autre, Bruay qui cherchait à asséner le coup de grâce. Celui-ci survint dans les arrêts de jeu : Anne-Sophie Papin, d’un dernier coup de rein, poussait le ballon dans le but de Bultel. Ce succès est bien entendu encourageant pour la suite de la compétition et dans la course au maintien. Michel Catalano se montrait plutôt satisfait au terme de la rencontre, heureux surtout d’avoir vu son équipe bien réagir alors qu’elle était menée au score.

 

Bruay - Évreux : 4-2 (1-0)

Arbitre : M. Quéniart

BUTS : Arold (17e), Démaretz (65e), Payen (77e) et Papin (93e) pour Bruay

Guérin (47e) et Boimare (63e) pour Evreux

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Ø      Mercredi 8 octobre 2003

 

BRUAY CONTRAINT AU NUL

après avoir mené 2-0 à Montigny


Un match nul à l’extérieur est toujours bon à prendre mais Michel Catalano est quand même un peu déçu du résultat.Après une bonne première période et quelques occasions, les Bruaysiennes ouvraient le score par Aurélie Démaretz qui profitait d’un cafouillage pour placer un joli lob (63e), et doublaient la mise cinq minutes plus tard par Vanessa Arold, d’une superbe frappe dans la lucarne. Cependant, Bruay montrait un peu de fébrilité. Et comme Montigny égalisait sur coup franc (71e), le doute s’est installé dans la tête des jeunes Bruaysiennes qui ont trop reculé et encaissé un second but sur une erreur défensive.

Deux points, c’est vrai, ce n’est pas si mal, mais comme le dit Michel Catalano, « ça ne fait pas avancer les choses » car cette journée était placée sous le signe des matchs nuls. Tant et si bien que l’USOBL pointe en queue de classement avec Saint-Herblain, Tours et Poitiers.

Mais en même temps, la prestation de dimanche reste encourageante, car avec ses six joueuses de 16 ans, encadrées par Grébaut, Bourdon, Bula et Pérard, le groupe parfait son apprentissage.

Montigny - Bruay : 2-2 (0-0)

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Ø      Mercredi 24 septembre 2003

 

BRUAY - CONDÉ-S/NOIREAU : 0-5


Après deux occasions franches de Couillard (2e, 37e), une barre de Marie (6e) et un poteau de Garet (29e), Condé ouvrait enfin la marque par l’inévitable Couillard qui bénéficiait d’une hésitation de la défense artésienne.

Au retour des vestiaires, les Normandes déroulèrent, Couillard ajoutant coup sur coup deux nouveaux buts. Et le récital offensif ne s’arrêtait pas là, puisque Blot, de près, et Garet, d’une superbe frappe de vingt mètres, parachevaient un succès logique.

BRUAY - CONDÉ-SUR-NOIREAU : 0-5 (0-1).

Arbitre : Mlle Delcourt.

Buts : Couillard (39e, 50e, 52e), Blot (56e), Garet (82e).

Christophe VINCENT

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Ø      Mardi 16 septembre 2003

PROMETTEUSES BRUAYSIENNES

Match nul (3-3) contre Poitiers


Le début de championnat de D2, dimanche à Poitiers, a été riche en rebondissements pour les Bruaysiennes. Après que Virginie Bourdon a ouvert la marque à la 22e (0-1), l’équipe poitevine égalisait cinq minutes plus tard (1-1, 27e). Un score inchangé jusqu’à la mi-temps.

A la reprise, les filles de Bruay prenaient le meilleur sur leur adversaire. Vanessa Arold ne manquait pas l’occasion qui lui était offerte et donnait l’avantage à Bruay (1-2, 68e). Le match se débridait soudain. Poitiers égalisait peu après (2-2, 77e), avant de donner une longueur d’avance à ses couleurs à deux minutes de la fin (3-2, 88e). Il a fallu une main dans la surface de réparation poitevine pour que l’équipe de Bruay bénéficie d’un penalty. Penalty transformé par Virginie Bourdon, qui concluait la partie sur un match nul (3-3).

« Après avoir mené tout le match, il aurait été illogique de repartir avec une défaite », estime l’entraîneur de l’USOBL, Michel Catalano. « C’est un résultat prometteur, mais on aurait pu faire mieux. Le terrain n’a pas permis de nous exprimer et notre adversaire était coriace ». Le prochain match contre Condé-sur-Noireau devrait être encore plus difficile. « C’est une équipe physique et expérimentée qui a fini troisième du championnat l’an dernier. »

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Ø      Jeudi 21 août 2003

LES FILLES CHERCHENT LEURS PLACES

 

Depuis lundi soir, les joueuses de l’USOBL sont de retour sur les pelouses. Elles ont quatre semaines pour faire connaissance avec leur nouvel entraîneur, Michel Catalano. Premier match le 14 septembre à Poitiers.
Après leur passage éclair en première division la saison dernière, les féminines de l’USOBL se retrouvent en deuxième division. Aujourd’hui, un été est passé sur les luttes intestines qui ont miné le groupe en fin de saison. L’entraîneur et le manager ont été remerciés. Plusieurs joueuses ont fait le choix de partir.

De l’équipe précédente, seules quatre filles demeurent : Virginie Bourdon, Jasmine Grébaut, Anne-Sophie Papin et Aurélie Debelvallet. A cela, s’ajoute l’unique recrue, Sabrina Menuge, de Lens. L’effectif avoisine la quarantaine avec des filles de B, l’arrivée d’une partie des moins de 16 ans de l’an dernier qui monte, voire des 13 ans. La moyenne d’âge est de 18 ans.

Prise de contact
Seulement au début de la préparation, Michel Catalano, le nouvel entraîneur, se laisse le temps de mieux connaître les filles avant de décider qui jouera où. « Notre première prise de contact a eu lieu samedi autour d’un verre de l’amitié. Maintenant, nous nous retrouvons sur le terrain. Je vais pouvoir me rendre compte du potentiel de chacune. » Pour l’instant, personne ne sait qui évoluera en deuxième division et qui sera en équipe réserve, pas plus que l’on ne sait qui deviendra la capitaine.

Pendant les quatre semaines de préparation, Michel Catalano, ancien joueur de Lens et d’Auxerre et entraîneur du Stade béthunois en CFA pendant deux ans et demi, sera secondé par Frédéric Darnaud, titulaire d’un brevet d’Etat et ex-professionnel de Wasquehal qui, en saison, aura la charge des plus jeunes. Au programme de ces semaines de cinq jours, avant tout un travail sur l’endurance, la capacité et la technique. « C’est très important après plusieurs semaines de vacances. Bien sûr, beaucoup d’exercices se feront sans ballon et pourront paraître ennuyeux. Mais c’est un véritable besoin. »

Un véritable challenge
Le défi qu’a accepté de relever le nouvel entraîneur est de taille : « Je veux les motiver pour les faire progresser. Mon but, c’est au moins le maintien en deuxième division. Je souhaite aussi dégager un esprit de travail. Ces quatre semaines d’entraînement devraient y contribuer. Il faudra travailler, mais j’espère que les joueuses y prendront du plaisir. »
A l’issue du premier essai, Catalano libérait le groupe en les encourageant : « Dans ce que j’ai vu, il y a de bonnes choses. Bien sûr, c’est une reprise. Il faut le temps. Des questions ? » Les filles sont restées silencieuses avant de se diriger vers les vestiaires, par petits groupes. D’ici au 14 septembre, date du premier match à Poitiers, l’équipe devra donc se trouver une cohésion. Elles ont dix-huit matches de championnat à jouer, sans compter les coupes.

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- SAISON 02/03 -

 

Ø      Mardi 20 mai 2003

DOULOUREUX ADIEUX : MONTPELLIER 10-1 BRUAY

 

Le score final est sans doute trop sévère, trop brutal pour estimer le réel écart qui sépare le MHSC de Bruay. Même si les Montpelliéraines se préparent à disputer les play-offs du championnat quand les autres s’apprêtent à lui dire « au revoir », un an après avoir accédé à l’élite.

Pourtant, Bruay avait fait mine de résister lors d’une première période brouillonne où le MHSC ne tarda pas à trouver la faille. Dès la première minute, Ramos reprit un centre au cordeau, comme à l’entraînement, pour tromper Mutnik. Mais Bruay ne fermait pas pour autant le jeu. Montpellier se mit alors à l’abri sur un corner de nouveau coupé dans la surface par la tête de Lattaf (18e). Sur l’engagement, une balle en profondeur remit l’internationale A sur orbite pour un tir croisé du droit, imparable. En fin de première mi-temps, le but de Sissoko (31e) avait remis un peu de baume au coeur à son équipe.

Dans la foulée, Caux se présenta seule face à Deville, mais loupa son duel (33e). Montpellier payait ses largesses de marquage et, une fois encore, c’est Bodart qui s’infiltrait... Pendant que la défense héraultaise formait sa ligne de hors-jeu, le milieu de terrain nordiste tentait seule sa chance, se présentait face au portier du MHSC mais ratait sa frappe.

Un tournant mal négocié pour Bruay, une alerte retenue pour le MHSC qui, après avoir arrêté de jouer à 3-0, repartait de l’avant pour le score que l’on sait.

Sans calcul ni retenue, Lattaf y va du droit, du gauche, de la tête, pour inscrire cinq buts personnels. Mutnik s’interposa bien à deux ou trois reprises, mais ne put rien faire face à ce déferlement offensif adverse.

Un bien mauvais après-midi pour dire « au revoir » à la D1.

MONTPELLIER - BRUAY : 10-1 (3-1)

Arbitre : M. Der Zakarian

Buts : Ramos (1e, 53e, 90e), Lattaf (18e, 19e, 46e, 50e, 74e), M’Barek (83e) pour Montpellier

Sissoko (31e) pour Bruay

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Ø      Mercredi 30 avril 2003

FACE A TOULOUSE, Le dernier espoir s’est envolé

 

Il ne restait qu’un tout petit espoir aux Bruaysiennes pour se maintenir parmi l’élite du football féminin français et il aura fallu moins de trois minutes pour qu’il s’envole presque définitivement.

Ainsi, les Toulousaines ont fait la différence d’entrée de jeu avec un but de Kramo, bien seule au poteau droit. Malgré ce coup du sort, les Bruaysiennes ont ensuite réalisé l’essentiel du jeu durant une bonne partie de la première période. Jouant avec une énergie débordante, multipliant les appels de balle, elles arrivaient à porter le danger dans le camp adverse mais sans vraiment se créer d’occasions de but face, il est vrai, à l’actuel leader du championnat et demi-finaliste de la dernière coupe d’Europe féminine. Les Toulousaines, elles, essayaient de poser le jeu, mais le pressing constant de Goulois, Caux et Lerique les gênaient considérablement dans la relance.

A la demi-heure de jeu, elles se firent toutefois plus présentes, sous l’impulsion de Kramo qui, en milieu de terrain, arrivait à fixer les Bruaysiennes et à orienter le jeu. Mais il n’y avait pas plus d’occasions dangereuses de ce côté. Juste avant la pause, les deux attaques se mirent en évidence, d’abord avec Estelle Caux qui adressa un centre à la malienne Sissoko dont la tête passa à côté du but de Marty, puis, côté sudiste, avec Kramo qui donna un bon ballon à Traïkai dont le tir fut détourné par Nelly Mutnik.

Fébrilité

Dès la reprise, Bruay montra quelques signes de fébrilité. La menace se précisa avec Brice qui, partie à la limite du hors-jeu, élimina Mutnik mais dont le tir finit sur le poteau (54e). Mais ce qui devait arriver finit bien par se produire et ce qui était redouté tomba sur la tête des Artésiennes une minute plus tard avec Traïkai qui donnait de l’air à son équipe.

Le « Téfécé » signait le break avant même l’heure de jeu. Courageusement encore, les Bruaysiennes continuèrent d’essayer de porter le danger dans le camp adverse, mais leur jeu manquait de justesse, les passes n’arrivaient pas dans les pieds et les filles étaient trop rarement à la chute du ballon.

Ainsi, les centres de Caux puis de Moulin (78e) restèrent sans danger pour Toulouse qui se mit définitivement à l’abri par Brice (84e). Celle-ci corsait une addition qui aurait pu devenir beaucoup plus lourde sans le brio de Mutnik, auteur de belles parades en toute fin de match.

Encore un match à jouer

Ainsi prend fin l’aventure bruaysienne en première division alors qu’il reste encore un match à jouer à Montpellier, qui constituera le terme d’une saison où les grains de sable ont été trop nombreux pour pouvoir bien figurer. Mais il y aura des lendemains meilleurs. L’entrée en jeu, ce dimanche, de Marie Maliet, qui a passé toute sa saison à l’infirmerie est, on veut le croire, un bon signe pour le futur.

 

Bruay-Toulouse : 0-3 (0-1)

Arbitre: Pascal Mailly

BUTS : Kramo (3e), Traïkai (55e) et Brice (84e) pour Toulouse

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Ø      Mercredi 16 avril 2003

UN MATCH NUL POUR FAIRE VIVRE L’ESPOIR

Les Bruaysiennes ont été séduisantes face au Paris Saint-Germain


L’USOBL n’avait d’autre choix que de gagner. Eric Vavriniac avait donc misé sur l’attaque. Pour ce faire, l’entraîneur bruaysien comptait sur le retour de Lerique et sur la toute jeune Malienne Sissoko, pour la première fois titulaire. Démarrant le match tambour battant, Bruay se montrait dangereux par Gauthier et Lerique. Elles avaient la possibilité d’ou- vrir le score mais il leur a manqué un soupçon de réalisme. Les Parisiennes, elles, avaient quelques difficultés à faire face à l’enthousiasme artésien qui devait beaucoup à un milieu de terrain très présent avec Goulois et Caux. Derrière, les filles faisaient bonne garde à l’image de Marien qui jouait efficacement un rôle de stoppeur. Il reste que les Parisiennes auraient bien pu ouvrir le score par Baccam (22e) qui perdait son duel avec Mutnik. Dans le dernier quart d’heure avant la pause, alors que le PSG se faisait plus pressant, Bruay avait encore deux belles occasions, par Caux qui s’était ouvert le chemin du but, puis par Grébaut. Mais là encore, elles manquèrent de lucidité.

Deux buts en cinq minutes !
Dès la reprise, Sissoko puis Caux se faisaient menaçantes pour la gardienne parisienne. Mais Mallet préservait brillamment son but. Bruay dominait mais le PSG restait dangereux en contre. Et c’est Paris qui ouvrait le score par Floirac, à la réception d’un centre de Hoffelé. Malgré ce coup du sort qui en rappelait bien d’autres, les Bruaysiennes ne se décourageaient pas et restaient concentrées. Maintenant leur pression, elles obtenaient fort légitimement l’égalisation par Sissoko, en deux temps. Il restait alors un quart d’heure pour arracher cette victoire tant souhaitée. Pour cela, les filles prenaient des risques et s’exposaient aux contres des Parisiennes qui, bafouillant un peu leur football, ne pouvaient concrétiser. Caux, très présente tout au long de la partie, Goulois, mais aussi Moulin, qui tentait d’apporter le surnombre sur le côté gauche, récupéraient alors un nombre important de ballons qu’elles tentaient d’amener devant le but, au bénéfice de Lerique et Sissoko qui multipliaient les appels de balle. Mais rien n’y faisait d’autant que Mallet restait très présente dans ses buts. Ainsi, malgré une dernière occasion pour Goulois (88e), qui écrasait sa volée, l‘USOBL n’arrivait pas à s’imposer. Mathématiquement, ce match nul ne condamne toujours pas définitivement les Bruaysiennes : La Roche-sur-Yon et Quimper ont perdu. Mais quelle que soit la suite des évènements, l’on retiendra que Bruay mérite bien mieux que son classement, ce qui est encourageant pour l’avenir. Surtout si le club arrive à son conserver ses talents à l’image d’Aminata Sissoko qui a certes encore beaucoup à apprendre mais dont le toucher de balle en dit long sur ses possibilités.

 

Bruay – Paris SG : 1-1 (0-0)

Arbitre : Louiset Sabine

Buts : Floirac (60e) pour le PSG, Sissoko (65e) pour Bruay
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Ø      Mardi 8 avril 2003

Bruay n’a pas créé l’exploit

 

Mathématiquement, Bruay n’est pas encore en D2, mais avec la défaite concédée dimanche à Quimper, les choses sont très compromises, d’autant que La Roche est allé faire match nul à Soyaux.

Les filles d’Eric Vavriniac et Patrick Legay savaient que leur salut passait par un succès en Bretagne. Elles ont débuté la rencontre la peur au ventre, tout en essayant malgré tout de construire. En face, elles ont trouvé une équipe regroupée qui balançait tout devant. Un football peu académique mais qui s’est révélé payant.

En l’espace de 45 minutes, seule Caux s’est montrée dangereuse (37e) et c’était bien insuffisant pour espérer prendre le dessus sur un adversaire qui, lui, se montrait plus réaliste et ouvrait le score juste avant la mi-temps par Kéroudéran (43e).

Le deuxième période a été à l’image de la première… Bruay essayait de s’appliquer mais manquait cruellement de percussion devant. Les réelles occasions étaient quasi-inexistantes, seule une tête de Caux étant à signaler (54e). Les Finistériennes, elles, attendaient patiemment le moment de planter la banderille mortelle, ce que Sourdin a fait à la 73e minute d’une belle demi-volée. Les chances de l’USOBL de revenir au score s’envolaient alors définitivement malgré les efforts fournis.

« Les Quimpéroises sont venues trois fois chez nous, expliquait Patrick Legay, au terme de la rencontre. Elles ont marqué deux fois… On s’est mis en difficulté nous-mêmes ».

Pour lui, il reste bien sûr l’espoir d’accrocher l’une ou au l’autre des trois équipes encore au menu de ce championnat : Paris, Montpellier et Toulouse.

Reste que renverser la tendance face à ces adversaires qui figurent dans la première moitié de tableau relèverait maintenant du miracle

QUIMPER - BRUAY : 2-0 (1-0)

Arbitre : Pascale Blin

Buts : Kérourédan (43e) et Sourdin (73e)

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Ø      Mercredi 2 avril 2003

Une fin de match fatale aux Bruaysiennes

Elles menaient pourtant 2 à 1 contre Saint-Brieuc à un quart d’heure de la fin


Cette fois il faut se rendre à l’évidence, les filles d’Eric Vavriniac et Patrick Legay auront du mal à s’en sortir. Dimanche, elles ont eu, une fois de plus, l’occasion d’engranger des points. Menant au score, elles se sont malheureusement laissées distancer dans le dernier quart d’heure, ne sachant pas gérer un avantage pourtant obtenu de haute lutte.

Le match était à peine entamé que Nelly Mutnik captait, on ne sait comment, un ballon qui prenait tout droit le chemin des filets. C’était là le premier avertissement d’Haziraj dont les coups francs et les corners ont fait peur aux Bruaysiennes durant une bonne partie de la première mi-temps. Pour autant, l’USOBL montrait son intention d’attaquer et obtenait une première occasion par Moulin dont le tir passait au-dessus (23e). A l’évidence, la défense briochine n’était pas le point fort de l’équipe d’où l’entrain bruaysien en attaque. Mais c’était sans compter sur la vivacité offensive des Bretonnes qui profitaient d’un contre pour ouvrir le score par Le Denmat à la réception d’un centre de Rissouan (27e). Bruay réagissait rapidement et se procurait une belle occasion par Douchin (35e) alors que Saint-Brieuc était à deux doigts de réaliser le KO juste avant la pause, par Le Denmat qui butait sur Mutnik.

Dès la reprise, les Bruaysiennes se montraient très agressives sur le porteur du ballon, gênant constamment leurs adversaires dans la relance. Le trio Caux-Moulin-Gauthier multipliait les interceptions et les offensives mais manquait de réussite ou de réalisme. La récompense des efforts a fini cependant par venir, lorsque Moulin centrait devant le but de Vennegues. Le ballon était dévié au passage ce dont profitait Sissoko, tout juste rentrée en jeu (62e). Avec cette égalisation, l’USOBL se sentait pousser des ailes et continuait d’étouffer un adversaire qui éprouvait quelques peines à réagir. Moulin, très présente physiquement, se procurait une nouvelle occasion mais n’arrivait à éliminer la gardienne. Partie remise cependant puisque Goulois, elle aussi très en vue, donnait l’avantage à son équipe après un pressing de Moulin et une combinaison Girard-Sissoko (76e).

Bruay en proie au doute
Bruay avait alors la main mise sur la rencontre mais l’équipe hésitait visiblement entre la nécessité de resserrer les lignes pour protéger l’acquis et continuer à attaquer pour se mettre à l’abri. Les Bretonnes, elles, s’engouffraient dans les espaces laissés libres. Tant et si bien qu’elles obtenaient l’égalisation par Chasles qui lobait Mutnik (79e). Il n’en fallait alors pas plus pour jeter le doute dans l’esprit des Bruaysiennes et Le Denmat trompait une troisième fois Mutnik d’une frappe excentrée (87e).

Bruay a de nouveau laissé filer des points qui seront durs à récupérer.

 

Bruay – St-Brieuc : 2-3 (0-1)

Arbitre : M. Mohr

Buts : Le Denmat (27e et 87e) et Chasles (79e) pour St-Brieuc ; Sissoko (62e) et Goulois (76e) pour Bruay

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Ø      Mercredi 26 mars 2003

Des regrets, encore des regrets

Contre Clairefontaine, les Bruaysiennes s’inclinent durant les arrêts de jeu


Elles ne méritaient pas ça ! Les Bruaysiennes ont donné tout ce qu’elles avaient dans le ventre. Elles ont fait front pendant tout le match et se sont finalement inclinées pendant les arrêts de jeu. Bien sûr, Clairefontaine était plus fort. Bien sûr, Clairefontaine a beaucoup dominé, surtout en deuxième période. Mais au bout du compte, les filles du Centre national de formation n’ont pas montré grand chose, tant sur le plan collectif que technique.

Dominant territorialement en début de match, elles ne se créaient pas véritablement d’occasions alors que les Bruaysiennes Caux (16e) et Moulin (22e) avaient la possibilité d’ouvrir le score. La première grosse alerte pour Bruay ne survenait ainsi qu’à la 33e minute, lorsque Guine butait une première fois sur Mutnik. Collectivement,l’USOBL était bien en place et faisait bloc, gênant considérablement Clairefontaine dans la construction du jeu. Celui-ci se cantonait essentiellement en milieu de terrain et il fallait attendre la 42e minute pour voir une nouvelle occasion pour les filles du CNFE, Diguelman obligeant Mutnik à repousser un ballon que Morel expédiait sur le dessus de la transversale.

La physionomie de la seconde période était assez différente. Clairefontaine affichait d’entrée son intention de faire la différence. Mais c’est la Bruaysienne Douchin qui se montrait la plus dangereuse en obligeant Bouhaddi à faire une belle parade (50e). Clairefontaine prenait ensuite définitivement la direction du jeu, Bruay restant bien place et attendant le contre avec Caux et Moulin qui avaient toutefois du mal à s’approcher de la surface adverse. Le jeu devenait alors très brouillon, parce que les Bruaysiennes étaient surtout animées à détruire mais aussi parce que Clairefontaine se montrait incapable de faire circuler correctement le ballon. A l’entrée du dernier quart d’heure, la pression se faisait de plus en plus forte. Mais, courageusement les Marien, Bodart, Papin et autres continuaient à faire front, s’attachant à être constamment à la chute des ballons.

Et chacun de se poser la question : vont-elles pouvoir tenir jusqu’au bout ? Malheureusement, non ! Alors que l’on était dans les arrêts de jeu, Morel, qui avait récupéré un ballon mal dégagé, s’engouffrait dans la défense pour battre Mutnik d’un d’un tir à ras de terre, ruinant ainsi les espoirs des Bruaysiennes qui s’écroulaient sur la pelouse une fois le coup de sifflet final donné.

Non, Bruay ne méritait vraiment pas ça ! La réussite aurait pu, au moins cette fois-ci, changer de camp.

 

BRUAY-LABUISSIÈRE - CLAIREFONTAINE : 0-1 (0-0)

Arbitre : M. Zein

But : Morel (93e)

Avertissement : Jarosz (54e) pour Clairefontaine

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Ø      Mercredi 19 mars 2003

A ST MEMMIE, Bruay plombé par une mauvaise entame

 

Elles avaient perdu le match aller 4-1 à domicile. Dimanche, pour le match retour, les Bruaysiennes ont perdu 3-1 face à Saint-Memmie. Une déception, mais, avec six matches à jouer, l’optimisme reste de rigueur. Dimanche soir, les Artésiennes sont rentrées de leur match en retard dans la Marne avec une défaite qui leur laisse un goût particulièrement amer.

Patrick Legay, le manager de l’équipe, analysait cette rencontre livrée à Saint-Memmie : « Nous avons réalisé une assez mauvaise première période. A la mi-temps, nous avions encaissé deux buts suite à une erreur de relance. » En seconde période, Bruay se ressaisit. « Nous dominions largement le jeu. » L’équipe jette alors toutes ses forces dans la bataille. Estelle Caux réduit la marque suite à un excellent travail de Séverine Goulois. On croit alors les Bruaysiennes capables d’égaliser. Mais « manque de chance » et « problème d’arbitrage » combinés, selon leur manager, font qu’elles ne reviennent pas. Les locales font briller leur réalisme en obtenant un penalty rapidement transformé.

Lerique plâtrée
« Je n’aime pas critiquer les arbitres, mais là, j’ai vraiment le sentiment que nous avons été malmenés à ce niveau, observe Patrick Legay. En plus, une joueuse à qui une faute a été imputée a été blessée. Virginie Lerique a la cheville plâtrée. On ne la reverra pas avant plusieurs semaines sur le terrain. » Malgré tout, les Bruaysiennes se sont bien défendues face à une équipe mieux classée (6e).

Dimanche, toujours en match en retard, elles affronteront Clairefontaine au stade vélodrome à 15 h. Après cela, il leur restera encore cinq matches à jouer.

« Tout est encore possible », estime un Patrick Legay optimiste.

Saint-Memmie – USOBL : 3-1 (2-0)

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Ø      Mercredi 5 mars 2003

BRUAY EST SUR LA BONNE VOIE

 

En déplacement, les Bruaysiennes avaient à cœur de pousser les leaders du championnat dans leurs retranchements. Et de ce point de vue, c’est une réussite, car Juvisy a dû attendre la 71e minute pour ouvrir le score. Pour Patrick Legay : « Juvisy a été surpris par l’opposition. Ça va de mieux en mieux ».

Avec les retours de Marien et Douchin, l’USOBL avait un visage plus rassurant que lors de leur dernière sortie et on peut dire que, finalement, l’équipe a même manqué de réussite. En tout cas, durant toute la première période, les Bruaysiennes ont tenu la dragée haute à leurs adversaires, en se créant deux occasions franches par Goulois, dont la frappe frôlait le montant du but (10e), et par Anne-Sophie Papin.

Au retour des vestiaires, on s’attendait à ce que les banlieusardes parisiennes prennent définitivement l’ascendant. Cela n’a pas été le cas. Au contraire, c’est encore Bruay qui se montrait plus tranchant, Gauthier étant un peu court pour prolonger dans le but un service de Goulois (65e) et Moulin voyant sa frappe s’écraser sur la transversale (70e).

Malheureusement, la suite des événements tourna à l’avantage de Juvisy qui se montra plus réaliste, Tonnazzi s’enfonçant dans la surface pour marquer (71e). Presque aussitôt, Debelvalet avait l’occasion d’égaliser mais sa frappe, qui prenait le chemin de la lucarne, était détournée en corner. Dans la foulée, Juvisy se mettait à l’abri, par Guilbert (77e).
Bruay s’inclinait ainsi sans avoir démérité, comme cela avait été le cas contre Lyon. Voilà qui montre bien les possibilités de l’équipe où les jeunes joueuses prennent peu à peu toute leur place, à l’image d’Anne-Sophie Papin, titulaire pour la première fois.

Juvisy - Bruay : 2-0 (0-0)

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Ø      Mercredi 12 février 2003

FACE A SOYAUX, BRUAY RATE SON ENTAME DE MATCH


De l’aveu même de l’entraîneur charentais Bernadette Constantin, Soyaux craignait sa venue à Bruay-La Buissière. La consigne était simple : faire le break en première mi-temps.

Prenant l’initiative du jeu dès le coup d’envoi de la rencontre, les Charentaises ont fait parler leur vitesse, à l’image de Candie Herbert qui multipliait les appels de balle sur le côté droit. Par deux fois (5e et 6e minutes), l’ex-joueuse de l’USOBL a fait passer le frisson dans le dos des Bruaysiennes, avant d’ouvrir le score d’un joli tir dans la lucarne de Mutnik (9e). Et deux minutes plus tard, suite à une déviation de la tête de Herbert, Aurore Rougeon doublait la mise.

N’arrivant pas s’organiser en milieu de terrain, les Bruaysiennes ne savaient plus vraiment où donner de la tête face à une formation qui s’appliquait dans la construction. Et c’est très logiquement que Vigné, bénéficiant d’un marquage trop lâche, concluait victorieusement de la tête un centre de Petit (20e). Avec la sortie sur blessure de Candie Herbert, les Sojaldiciennes se faisaient moins pressantes et les Bruaysiennes reprenaient vigueur. Elles obtenaient deux corners (27e et 33e) et se mettaient à leur avantage juste avant la pause avec un beau mouvement collectif. Mais le tir de Grébaut passait largement à côté du but de Delphine Raffier.

Le début de la seconde période confirmait le redressement avec un milieu de terrain prenant possession du ballon. Toutefois, les Bruaysiennes ne se montraient pas vraiment dangereuses, Virginie Lerique paraissant bien esseulée au milieu d’une défense où Corinne Diacre faisait parler son expérience.

Exceptée une action litigieuse dans la surface de réparation, Estelle Caux ayant vu son centre dévié par une main (volontaire ou involontaire ?), Bruay ne se créait finalement pas de véritables occasions, au contraire de Soyaux qui, profitant de contres rapidement menés, aurait pu alourdir l’addition. Ainsi, Chanudet se heurtait à trois reprises à Nelly Mutnik, excellente dans ses sorties (74e, 89e et 90e). Même chose pour Dodille (87e). Et finalement, c’est dans les arrêts de jeu qu’a été inscrit le dernier but, Sarralangue poussant dans les filets un ballon mal maîtrisé suite à un corner.

Bruay - Soyaux : 0-4 (0-3)

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Ø      Mercredi 29 janvier 2003

BRUAY PERD 2-1 MAIS LYON A SOUFFERT


Le public est resté sous le charme des Bruaysiennes qui, dimanche, ont joué un match exemplaire de courage et d’abnégation. Curieux sentiment que de pouvoir afficher une certaine satisfaction en ayant, au bout du compte, enregistré une défaite. C’est qu’il faut replacer la rencontre dans son contexte avec d’un côté une équipe qui joue le titre, et de l’autre, Bruay qui lutte pour ne pas descendre.

Contre toute attente, les Bruaysiennes prenaient la direction des opérations. Jouant très haut, elles empêchaient leurs adversaires de développer leur jeu. Durant les premières minutes, il y avait d’une part Bodart qui orientait le jeu de son poste de libero, et d’autre part Lerique qui empoisonnait une défense n’arrivant pas à relancer correctement. C’est d’ailleurs grâce à cette « tactique » que Lerique s’est retrouvée en possession d’un ballon qu’elle a su utiliser, battant avec lucidité la gardienne lyonnaise venue à sa rencontre.

Il a fallu alors aux Rhodaniennes cinq à dix minutes pour desserrer l’étreinte et véritablement réagir. Continuellement alertée par un milieu de terrain qui s’était installé dans le camp bruaysien, Brétigny, dont la vivacité et la technique faisaient la différence, s’est procurée plusieurs occasions. Mais, à cinq reprises, elle est venue buter sur la gardienne Mutnik qui réalisait des prouesses. Cherchant également à utiliser toute la largeur du terrain, Lyon avait par ailleurs quelques peines à passer par les ailes, notamment sur le côté droit où Cindy Moulin faisait preuve d’efficacité dans ses interventions. Malheureusement, elle manquait d’un peu de lucidité. Mais, Bruay faisait front et arrivait à la mi-temps avec le score en sa faveur.

Le début de la seconde période n’a malheureusement pas été aussi joyeux. Héritant d’une balle en profondeur, Brétigny, toujours elle, a fait parler sa vitesse de course pour gagner, enfin, un face-à-face avec Mutnik. Elle trouvait-là une égalisation somme toute assez méritée mais vraisemblablement entamée d’un hors jeu.

DANS LA BATAILLE
Malgré cette claque, Bruay ne perdait pas ses moyens et continuait à tenir tête à une équipe qui ne pouvait pas se contenter d’un match nul. Le jeu n’était peut-être pas toujours très académique et les relances parfois un peu hasardeuses, mais en jetant toutes leurs forces dans la bataille, ce sont bien les Bruaysiennes qui se créaient les meilleures occasions par Bourdon (60e) et Lerique (65e) qui n’avaient toutefois plus assez de jus et de lucidité pour faire la différence. Et finalement, Lyon réussit à prendre l’avantage par Brétigny, décidément insaisissable.

Menées 2-1 mais poussées par leur public qui voulait encore croire à une égalisation, l’USOBL a essayé alors de s’imposer en milieu de terrain mais face à une équipe comme Lyon qui sait faire circuler le ballon, c’était presque mission impossible. Se découvrant, Bruay aurait même pu encaisser un troisième but sans un grand écart aérien de Carole Marien qui suppléait Mutnik sur sa ligne.

Pour l’entraîneur bruaysien, il y avait bien sûr un petit regret : « Avec un peu de réussite, nous aurions pu accrocher le match nul. Mais l’important est que nous continuons à progresser. »

Bruay-Lyon : 1-2 (1-0)

Buts : Lerique (6e) pour Bruay ; Brétigny (51e et 76e) pour Lyon

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