- SAISON
03/04 -
Ø Mercredi
12 novembre 2003,
Les Bruaysiennes créent la surprise
Ø Mercredi 29 octobre 2003, Sale Tours pour Bruay
Ø Mercredi
22 octobre 2003,
Bruay tient le FFSQ en échec
Ø Mercredi 15 octobre 2003, Bruay-Evreux, un 1er succès
encourageant
Ø
Mercredi 8 octobre 2003, Bruay contraint au nul face à Montigny le B.
Ø
Mercredi 24 septembre 2003, Bruay – Condé S/Noireau : 0-5
Ø
Mardi 16 septembre 2003, Prometteuses Bruaysiennes
Ø Jeudi 21 août 2003, Les filles cherchent leurs places
- SAISON
02/03 -
Ø
Mardi 20 mai 2003, à Montpellier, douloureux adieux à la D1
Ø
Mercredi 30 avril 2003, Face à Toulouse, le dernier espoir s’est
envolé
Ø
Mercredi 16 avril 2003, Un match nul pour faire vivre l’espoir
Ø
Mardi 8 avril 2003, A Quimper, Bruay n’a pas créé l’exploit
Ø
Mercredi 2 avril 2003, Face à St-Brieuc : une
fin de match fatale…
Ø
Mercredi 26 mars 2003, Des regrets, encore des regrets…
Ø Mercredi
19 mars 2003,
A St Memmie, Bruay
plombé par une mauvaise entame
Ø Samedi 8 mars 2003, Portrait : Séverine Goulois
Ø Mercredi 5 mars 2003, Bruay sur la bonne voie : Juvisy 2-0
Bruay
Ø
Mercredi 12 février 2003, Face à Soyaux, Bruay rate son entame de
match
Ø
Mercredi 29 janvier 2003, Bruay perd mais Lyon a souffert
Ø
Archives 2, Bruay - Monteux : Bruay Champion de
France de National 1B
Ø Archives 1,
Les derniers articles de la saison 2001/02
ü
REVUE
DE PRESSE
LES BRUAYSIENNES CREENT
LA SURPRISE
Combatives
et solidaires, elles ont battu Cormelles dimanche
La seconde période débutait tambour battant.
Démaretz, qui profitait d’une erreur de Houot, la gardienne de Cormelles,
ouvrait le score. Sur leur lancée, les Bruaysiennes restaient très menaçantes
puis, au fil des minutes, laissaient l’initiative du jeu à leurs adversaires
qui obtenaient logiquement l’égalisation par Pain. Bruay prenait alors le mors
aux dents et malgré les forces laissées dans la bataille, trouvait les
ressources pour porter à nouveau le danger dans le camp bas-normand. Grébaut
adressait d’abord un superbe tir, puis Payen qui bénéficiait d’un bon travail de
Démaretz sur le côté droit, donnait la victoire à son équipe d’une belle frappe
en pivot. Évidemment, les derniers instants furent difficiles pour Bourdon et
ses coéquipières qui durent faire front aux assauts des Cormelloises cherchant
à arracher l’égalisation. Ce qu’elles faillirent d’ailleurs obtenir, lorsque
Blandin vit son tir trouver le poteau de Pruvost durant les arrêts de jeu.
Reste que le succès bruaysien qu’il faut attribuer au travail, à la solidarité
et à la combativité, est mérité au vu de la rencontre.
BRUAY-CORMELLES : 2-1 (0-0)
Arbitre : Desseint C. assistée de Laurent
N. et Lewandowski B.
Buts : Démaretz (47’) et Payen (87’) pour
l’USOBL ; Pain (72’) pour Cormelles
Avertissements : Drèze (60e), Arold
(63e) et Payen (89e) pour Bruay ; Houot (87e) pour
Cormelles
SALE TOURS POUR BRUAY
Les filles de l’Artois peuvent s’estimer
heureuses de rentrer là haut dans le brouillard avec seulement quatre buts dans
la valise. Elles ont en effet été inexistantes devant des Técéistes qui se sont
très bien défendues.
Le début de match s’apparentait même à un survol des filles de Rieffel par
dessus dix nuages rouges. Un exercice qui accoucha d’une réalisation de Klein,
reprenant un ballon égaré dans la défense artésienne (6e). Telle une
hirondelle qui annonce le printemps, Caroline Nivet d’abord de la tête sur
corner (10e), puis sur une échappée conclue par un tir non cadré (17e),
prépara le terrain de ce qui semblait devoir être une déferlante de buts. Au
final, elle sera seule à confirmer ce présage, en se jetant sur un centre pour
pousser le cuir au fond des filets (28e). Elle fera même mieux en
doublant son compteur personnel après le repos. Puis Dia (78e), sur
un but « gag », alourdit la note.
TOURS - BRUAY : 4-0 (2-0)
Arbitre : M. Saber
Buts : Klein (6e),
Nivet (28e, 75e), Dia (78e)
BRUAY TIENT LE FFSQ EN ECHEC
Si l’entraîneur-joueur au féminin de l’Aisne,
Dorothée Varlet, est vite rentrée aux vestiaires, déçue, son homologue au
masculin, Michel Catalano, a apprécié la prestation de ses jeunes à
l’extérieur.
« Le résultat nul est équitable. On a fourni un match sérieux en quadrillant
bien nos zones. Dommage que l’on prenne un but malheureux ». L’ancien
professionnel du RC Lens veut parler du tir de la Saint-Quentinoise Capelle,
détourné malencontreusement dans ses filets par son arrière Debelvalet en prenant
sa gardienne Menuje à contre-pied.
Les Nordistes allaient, en deuxième mi-temps,
gommer leur déficit. Cela à force de remettre l’ouvrage sur le métier, il est
vrai, face aux Saint-Quentinoises souvent empruntées.... donc bien en dessous
de leur valeur. Des Saint-Quentinoises, qui, sur une passe en retrait
insuffisamment appuyée par la cadette de l’équipe, Corbizet, étaient averties
sans frais par Desmaretz. La joueuse avait intercepté le ballon et catapulta le
cuir sur le poteau de l’infortunée Goguillon. C’était en somme reculer pour
mieux sauter : illico presto, l’ailier Arold, au four et au moulin,
convertissait de volée un mauvais dégagement de la défense du FFSQ. L’erreur se
payait cash ! A la sortie d’une lourde défaite à Tours, les Axonaises ne se
sont pas montrées capables de corriger le tir.
Michel BERDAL
FFSQ - BRUAY LABUISSIERE
: 1-1 (1-0)
Arbitre : M. Pluche
Buts : Capelle (38e) pour
Saint-Quentin ; Arold (53e) pour Bruay
BRUAY-EVREUX, UN 1ER
SUCCES ENCOURAGEANT
L’enthousiasme
de l’USOBL a débordé les Normandes (4-2)
Avec Virginie Bourdon au poste de libero et la
toute jeune Aurélie Démaretz en avant-centre, les Bruaysiennes ont affiché un visage
pour le moins étonnant dimanche. Ce qui leur va plutôt bien puisqu’elles ont
remporté leur premier succès de la saison face à Evreux, adversaire d’égale
valeur sur le papier mais qui a été débordé par l’enthousiasme de l’USOBL.
Après une alerte sur le but de Menuge dès le coup d’envoi, Arold se procurait
une belle occasion (5e) avant d’ouvrir la marque en profitant d’une
grossière erreur de la défense normande (17e). Quatre minutes plus
tard, Menuge s’en tirait à bon compte en voyant le tir de Boimare repoussé par
la transversale.
Les choses prenaient un tout autre tour dès la
reprise avec l’Ebroïcienne Guérin qui égalisait. À ce moment-là, on sentait les
Bruaysiennes plus fébriles, alors que les Normandes faisaient circuler le
ballon et prenaient le match en main. Boimare donnait alors logiquement
l’avantage à son équipe (63e). Mais ce but sonnait alors la révolte
de Bruay qui trouvait immédiatement l’égalisation par Démaretz. La domination
changeait alors de camp, avec une attaque bruaysienne très incisive, à l’image
de Démaretz qui multipliait les appels de balle. La logique voulait que Bruay
reprenne l’avantage, ce qui fut fait à la 77e minute, Payen
reprenant avec succès un centre en retrait d’Arold.
Papin
dans les arrêts de jeu
La fin de la rencontre fut très animée avec, d’un côté, Evreux qui poussait
pour essayer d’arracher l’égalisation et, de l’autre, Bruay qui cherchait à
asséner le coup de grâce. Celui-ci survint dans les arrêts de jeu : Anne-Sophie
Papin, d’un dernier coup de rein, poussait le ballon dans le but de Bultel. Ce
succès est bien entendu encourageant pour la suite de la compétition et dans la
course au maintien. Michel Catalano se montrait plutôt satisfait au terme de la
rencontre, heureux surtout d’avoir vu son équipe bien réagir alors qu’elle
était menée au score.
Bruay - Évreux : 4-2 (1-0)
Arbitre : M. Quéniart
BUTS : Arold (17e), Démaretz
(65e), Payen (77e) et Papin (93e) pour Bruay
Guérin (47e) et Boimare (63e)
pour Evreux
BRUAY
CONTRAINT AU NUL
après avoir mené 2-0 à Montigny
Deux points, c’est vrai, ce n’est pas si mal,
mais comme le dit Michel Catalano, « ça ne fait pas avancer les choses »
car cette journée était placée sous le signe des matchs nuls. Tant et si bien
que l’USOBL pointe en queue de classement avec Saint-Herblain, Tours et
Poitiers.
Mais en même temps, la prestation de dimanche
reste encourageante, car avec ses six joueuses de 16 ans, encadrées par
Grébaut, Bourdon, Bula et Pérard, le groupe parfait son apprentissage.
Montigny - Bruay : 2-2 (0-0)
BRUAY -
CONDÉ-S/NOIREAU : 0-5
Après deux occasions franches de Couillard (2e,
37e), une barre de Marie (6e) et un poteau de Garet (29e),
Condé ouvrait enfin la marque par l’inévitable Couillard qui bénéficiait d’une
hésitation de la défense artésienne.
Au retour des vestiaires, les Normandes
déroulèrent, Couillard ajoutant coup sur coup deux nouveaux buts. Et le récital
offensif ne s’arrêtait pas là, puisque Blot, de près, et Garet, d’une superbe
frappe de vingt mètres, parachevaient un succès logique.
BRUAY - CONDÉ-SUR-NOIREAU : 0-5 (0-1).
Arbitre : Mlle Delcourt.
Buts : Couillard
(39e, 50e, 52e), Blot (56e), Garet
(82e).
Christophe VINCENT
PROMETTEUSES BRUAYSIENNES
Match
nul (3-3) contre Poitiers
Le début de championnat de D2, dimanche à Poitiers, a été riche en
rebondissements pour les Bruaysiennes. Après que Virginie Bourdon a ouvert la
marque à la 22e (0-1), l’équipe poitevine égalisait cinq minutes plus
tard (1-1, 27e). Un score inchangé jusqu’à la mi-temps.
A la reprise, les filles de Bruay prenaient le meilleur
sur leur adversaire. Vanessa Arold ne manquait pas l’occasion qui lui était
offerte et donnait l’avantage à Bruay (1-2, 68e). Le match se débridait
soudain. Poitiers égalisait peu après (2-2, 77e), avant de donner
une longueur d’avance à ses couleurs à deux minutes de la fin (3-2, 88e).
Il a fallu une main dans la surface de réparation poitevine pour que l’équipe
de Bruay bénéficie d’un penalty. Penalty transformé par Virginie Bourdon, qui
concluait la partie sur un match nul (3-3).
« Après avoir mené tout le match, il aurait été
illogique de repartir avec une défaite », estime l’entraîneur de l’USOBL,
Michel Catalano. « C’est un résultat prometteur, mais on aurait
pu faire mieux. Le terrain n’a pas permis de nous exprimer et notre adversaire
était coriace ». Le prochain match contre Condé-sur-Noireau devrait être
encore plus difficile. « C’est une équipe physique et expérimentée qui a
fini troisième du championnat l’an dernier. »
LES FILLES
CHERCHENT LEURS PLACES
Depuis lundi soir, les joueuses de l’USOBL
sont de retour sur les pelouses. Elles ont quatre semaines pour faire connaissance
avec leur nouvel entraîneur, Michel Catalano. Premier
match le 14 septembre à Poitiers.
Après leur passage éclair en première division la saison dernière, les
féminines de l’USOBL se retrouvent en deuxième division. Aujourd’hui, un été
est passé sur les luttes intestines qui ont miné le groupe en fin de saison.
L’entraîneur et le manager ont été remerciés. Plusieurs joueuses ont fait le
choix de partir.
De l’équipe précédente, seules quatre filles demeurent : Virginie Bourdon,
Jasmine Grébaut, Anne-Sophie Papin et Aurélie Debelvallet. A cela, s’ajoute
l’unique recrue, Sabrina Menuge, de Lens. L’effectif avoisine la quarantaine
avec des filles de B, l’arrivée d’une partie des moins de 16 ans de l’an
dernier qui monte, voire des 13 ans. La moyenne d’âge est de 18 ans.
Prise de contact
Seulement au début de la préparation, Michel Catalano, le nouvel entraîneur, se
laisse le temps de mieux connaître les filles avant de décider qui jouera où. «
Notre première prise de contact a eu lieu samedi autour d’un verre de l’amitié.
Maintenant, nous nous retrouvons sur le terrain. Je vais pouvoir me rendre
compte du potentiel de chacune. » Pour l’instant, personne ne sait qui évoluera
en deuxième division et qui sera en équipe réserve, pas plus que l’on ne sait
qui deviendra la capitaine.
Pendant les quatre semaines de préparation, Michel Catalano, ancien joueur de
Lens et d’Auxerre et entraîneur du Stade béthunois en CFA pendant deux ans et
demi, sera secondé par Frédéric Darnaud, titulaire d’un brevet d’Etat et
ex-professionnel de Wasquehal qui, en saison, aura la charge des plus jeunes.
Au programme de ces semaines de cinq jours, avant tout un travail sur l’endurance,
la capacité et la technique. « C’est très important après plusieurs semaines de
vacances. Bien sûr, beaucoup d’exercices se feront sans ballon et pourront
paraître ennuyeux. Mais c’est un véritable besoin. »
Un véritable challenge
Le défi qu’a accepté de relever le nouvel entraîneur est de taille : « Je veux
les motiver pour les faire progresser. Mon but, c’est au moins le maintien en
deuxième division. Je souhaite aussi dégager un esprit de travail. Ces quatre
semaines d’entraînement devraient y contribuer. Il faudra travailler, mais
j’espère que les joueuses y prendront du plaisir. »
A l’issue du premier essai, Catalano libérait le groupe en les encourageant : «
Dans ce que j’ai vu, il y a de bonnes choses. Bien sûr, c’est une reprise. Il
faut le temps. Des questions ? » Les filles sont restées silencieuses avant de
se diriger vers les vestiaires, par petits groupes. D’ici au 14 septembre, date
du premier match à Poitiers, l’équipe devra donc se trouver une cohésion. Elles
ont dix-huit matches de championnat à jouer, sans compter les coupes.
- SAISON 02/03 -
DOULOUREUX
ADIEUX : MONTPELLIER 10-1 BRUAY
Le score final est sans doute trop sévère,
trop brutal pour estimer le réel écart qui sépare le MHSC de Bruay. Même si les
Montpelliéraines se préparent à disputer les play-offs du championnat quand les
autres s’apprêtent à lui dire « au revoir », un an après avoir accédé à
l’élite.
Pourtant, Bruay avait fait mine de résister lors d’une première période
brouillonne où le MHSC ne tarda pas à trouver la faille. Dès la première
minute, Ramos reprit un centre au cordeau, comme à l’entraînement, pour tromper
Mutnik. Mais Bruay ne fermait pas pour autant le jeu. Montpellier se mit alors
à l’abri sur un corner de nouveau coupé dans la surface par la tête de Lattaf
(18e). Sur l’engagement, une balle en profondeur remit
l’internationale A sur orbite pour un tir croisé du droit, imparable. En fin de
première mi-temps, le but de Sissoko (31e) avait remis un peu de
baume au coeur à son équipe.
Dans la foulée, Caux se présenta seule face à
Deville, mais loupa son duel (33e). Montpellier payait ses largesses
de marquage et, une fois encore, c’est Bodart qui s’infiltrait... Pendant que
la défense héraultaise formait sa ligne de hors-jeu, le milieu de terrain
nordiste tentait seule sa chance, se présentait face au portier du MHSC mais
ratait sa frappe.
Un tournant mal négocié pour Bruay, une alerte
retenue pour le MHSC qui, après avoir arrêté de jouer à 3-0, repartait de
l’avant pour le score que l’on sait.
Sans calcul ni retenue, Lattaf y va du droit,
du gauche, de la tête, pour inscrire cinq buts personnels. Mutnik s’interposa
bien à deux ou trois reprises, mais ne put rien faire face à ce déferlement
offensif adverse.
Un bien mauvais après-midi pour dire « au
revoir » à la D1.
MONTPELLIER - BRUAY :
10-1 (3-1)
Arbitre : M. Der
Zakarian
Buts : Ramos (1e,
53e, 90e), Lattaf (18e, 19e, 46e,
50e, 74e), M’Barek (83e) pour Montpellier
Sissoko (31e)
pour Bruay
FACE
A TOULOUSE, Le dernier espoir s’est envolé
Il ne restait qu’un tout petit espoir aux
Bruaysiennes pour se maintenir parmi l’élite du football féminin français et il
aura fallu moins de trois minutes pour qu’il s’envole presque définitivement.
Ainsi, les Toulousaines ont fait la différence
d’entrée de jeu avec un but de Kramo, bien seule au poteau droit. Malgré ce
coup du sort, les Bruaysiennes ont ensuite réalisé l’essentiel du jeu durant
une bonne partie de la première période. Jouant avec une énergie débordante,
multipliant les appels de balle, elles arrivaient à porter le danger dans le
camp adverse mais sans vraiment se créer d’occasions de but face, il est vrai,
à l’actuel leader du championnat et demi-finaliste de la dernière coupe
d’Europe féminine. Les Toulousaines, elles, essayaient de poser le jeu, mais le
pressing constant de Goulois, Caux et Lerique les gênaient considérablement
dans la relance.
A la demi-heure de jeu, elles se firent
toutefois plus présentes, sous l’impulsion de Kramo qui, en milieu de terrain,
arrivait à fixer les Bruaysiennes et à orienter le jeu. Mais il n’y avait pas
plus d’occasions dangereuses de ce côté. Juste avant la pause, les deux
attaques se mirent en évidence, d’abord avec Estelle Caux qui adressa un centre
à la malienne Sissoko dont la tête passa à côté du but de Marty, puis, côté
sudiste, avec Kramo qui donna un bon ballon à Traïkai dont le tir fut détourné
par Nelly Mutnik.
Fébrilité
Dès la reprise, Bruay montra quelques signes
de fébrilité. La menace se précisa avec Brice qui, partie à la limite du
hors-jeu, élimina Mutnik mais dont le tir finit sur le poteau (54e).
Mais ce qui devait arriver finit bien par se produire et ce qui était redouté
tomba sur la tête des Artésiennes une minute plus tard avec Traïkai qui donnait
de l’air à son équipe.
Le « Téfécé » signait le break avant même
l’heure de jeu. Courageusement encore, les Bruaysiennes continuèrent d’essayer
de porter le danger dans le camp adverse, mais leur jeu manquait de justesse,
les passes n’arrivaient pas dans les pieds et les filles étaient trop rarement
à la chute du ballon.
Ainsi, les centres de Caux puis de Moulin (78e)
restèrent sans danger pour Toulouse qui se mit définitivement à l’abri par
Brice (84e). Celle-ci corsait une addition qui aurait pu devenir
beaucoup plus lourde sans le brio de Mutnik, auteur de belles parades en toute
fin de match.
Encore un match à
jouer
Ainsi prend fin l’aventure bruaysienne en
première division alors qu’il reste encore un match à jouer à Montpellier, qui
constituera le terme d’une saison où les grains de sable ont été trop nombreux
pour pouvoir bien figurer. Mais il y aura des lendemains meilleurs. L’entrée en
jeu, ce dimanche, de Marie Maliet, qui a passé toute sa saison à l’infirmerie
est, on veut le croire, un bon signe pour le futur.
Bruay-Toulouse : 0-3 (0-1)
Arbitre: Pascal Mailly
BUTS : Kramo (3e), Traïkai (55e)
et Brice (84e) pour Toulouse
UN
MATCH NUL POUR FAIRE VIVRE L’ESPOIR
L’USOBL n’avait d’autre choix que de gagner. Eric Vavriniac avait donc misé sur
l’attaque. Pour ce faire, l’entraîneur bruaysien comptait sur le retour de
Lerique et sur la toute jeune Malienne Sissoko, pour la première fois
titulaire. Démarrant le match tambour battant, Bruay se montrait dangereux par Gauthier
et Lerique. Elles avaient la possibilité d’ou- vrir le score mais il leur a
manqué un soupçon de réalisme. Les Parisiennes, elles, avaient quelques
difficultés à faire face à l’enthousiasme artésien
qui devait beaucoup à un milieu de terrain très présent avec Goulois et Caux.
Derrière, les filles faisaient bonne garde à l’image de Marien qui jouait
efficacement un rôle de stoppeur. Il reste que les Parisiennes auraient bien pu
ouvrir le score par Baccam (22e) qui perdait son duel avec Mutnik.
Dans le dernier quart d’heure avant la pause, alors que le PSG se faisait plus
pressant, Bruay avait encore deux belles occasions, par Caux qui s’était ouvert
le chemin du but, puis par Grébaut. Mais là encore, elles manquèrent de
lucidité.
Deux buts en cinq
minutes !
Dès la reprise, Sissoko puis Caux se faisaient menaçantes pour la gardienne
parisienne. Mais Mallet préservait brillamment son but. Bruay dominait mais le
PSG restait dangereux en contre. Et c’est Paris qui ouvrait le score par
Floirac, à la réception d’un centre de Hoffelé. Malgré ce coup du sort qui en
rappelait bien d’autres, les Bruaysiennes ne se décourageaient pas et restaient
concentrées. Maintenant leur pression, elles obtenaient fort légitimement
l’égalisation par Sissoko, en deux temps. Il restait alors un quart d’heure
pour arracher cette victoire tant souhaitée. Pour cela, les filles prenaient
des risques et s’exposaient aux contres des Parisiennes qui, bafouillant un peu
leur football, ne pouvaient concrétiser. Caux, très présente tout au long de la
partie, Goulois, mais aussi Moulin, qui tentait d’apporter le surnombre sur le
côté gauche, récupéraient alors un nombre important de ballons qu’elles
tentaient d’amener devant le but, au bénéfice de Lerique et Sissoko qui
multipliaient les appels de balle. Mais rien n’y faisait d’autant que Mallet
restait très présente dans ses buts. Ainsi, malgré une dernière occasion pour
Goulois (88e), qui écrasait sa volée, l‘USOBL n’arrivait pas à
s’imposer. Mathématiquement, ce match nul ne condamne toujours pas
définitivement les Bruaysiennes : La Roche-sur-Yon et Quimper ont perdu. Mais
quelle que soit la suite des évènements, l’on retiendra que Bruay mérite bien
mieux que son classement, ce qui est encourageant pour l’avenir. Surtout si le
club arrive à son conserver ses talents à l’image d’Aminata Sissoko qui a
certes encore beaucoup à apprendre mais dont le toucher de balle en dit long
sur ses possibilités.
Bruay – Paris
SG : 1-1 (0-0)
Arbitre : Louiset Sabine
Buts : Floirac (60e) pour le
PSG, Sissoko (65e) pour Bruay
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Bruay n’a pas créé l’exploit
Mathématiquement, Bruay n’est pas encore en D2,
mais avec la défaite concédée dimanche à Quimper, les choses sont très
compromises, d’autant que La Roche est allé faire match nul à Soyaux.
Les filles d’Eric Vavriniac et Patrick Legay
savaient que leur salut passait par un succès en Bretagne. Elles ont débuté la
rencontre la peur au ventre, tout en essayant malgré tout de construire. En
face, elles ont trouvé une équipe regroupée qui balançait tout devant. Un
football peu académique mais qui s’est révélé payant.
En l’espace de 45 minutes, seule Caux s’est
montrée dangereuse (37e) et c’était bien insuffisant pour espérer
prendre le dessus sur un adversaire qui, lui, se montrait plus réaliste et
ouvrait le score juste avant la mi-temps par Kéroudéran (43e).
Le deuxième période a été à l’image de la
première… Bruay essayait de s’appliquer mais manquait cruellement de percussion
devant. Les réelles occasions étaient quasi-inexistantes, seule une tête de
Caux étant à signaler (54e). Les Finistériennes, elles, attendaient
patiemment le moment de planter la banderille mortelle, ce que Sourdin a fait à
la 73e minute d’une belle demi-volée. Les chances de l’USOBL de
revenir au score s’envolaient alors définitivement malgré les efforts fournis.
« Les Quimpéroises sont venues trois fois
chez nous, expliquait Patrick Legay, au terme de la rencontre. Elles ont
marqué deux fois… On s’est mis en difficulté nous-mêmes ».
Pour lui, il reste bien sûr l’espoir
d’accrocher l’une ou au l’autre des trois équipes encore au menu de ce
championnat : Paris, Montpellier et Toulouse.
Reste que renverser la tendance face à ces
adversaires qui figurent dans la première moitié de tableau relèverait
maintenant du miracle
QUIMPER - BRUAY : 2-0 (1-0)
Arbitre : Pascale Blin
Buts : Kérourédan (43e) et Sourdin
(73e)
Une
fin de match fatale aux Bruaysiennes
Elles
menaient pourtant 2 à 1 contre Saint-Brieuc à un quart d’heure de la fin
Cette fois il faut se rendre à l’évidence, les filles d’Eric Vavriniac et Patrick
Legay auront du mal à s’en sortir. Dimanche, elles ont eu, une fois de plus,
l’occasion d’engranger des points. Menant au score, elles se sont
malheureusement laissées distancer dans le dernier quart d’heure, ne sachant
pas gérer un avantage pourtant obtenu de haute lutte.
Le match était à peine entamé que Nelly Mutnik captait, on
ne sait comment, un ballon qui prenait tout droit le chemin des filets. C’était
là le premier avertissement d’Haziraj dont les coups francs et les corners ont
fait peur aux Bruaysiennes durant une bonne partie de la première mi-temps.
Pour autant, l’USOBL montrait son intention d’attaquer et obtenait une première
occasion par Moulin dont le tir passait au-dessus (23e). A
l’évidence, la défense briochine n’était pas le point fort de l’équipe d’où
l’entrain bruaysien en attaque. Mais c’était sans compter sur la vivacité
offensive des Bretonnes qui profitaient d’un contre pour ouvrir le score par Le
Denmat à la réception d’un centre de Rissouan (27e). Bruay
réagissait rapidement et se procurait une belle occasion par Douchin (35e)
alors que Saint-Brieuc était à deux doigts de réaliser le KO juste avant la
pause, par Le Denmat qui butait sur Mutnik.
Dès la reprise, les Bruaysiennes se montraient très
agressives sur le porteur du ballon, gênant constamment leurs adversaires dans
la relance. Le trio Caux-Moulin-Gauthier multipliait les interceptions et les
offensives mais manquait de réussite ou de réalisme. La récompense des efforts
a fini cependant par venir, lorsque Moulin centrait devant le but de Vennegues.
Le ballon était dévié au passage ce dont profitait Sissoko, tout juste rentrée
en jeu (62e). Avec cette égalisation, l’USOBL se sentait pousser des
ailes et continuait d’étouffer un adversaire qui éprouvait quelques peines à réagir.
Moulin, très présente physiquement, se procurait une nouvelle occasion mais
n’arrivait à éliminer la gardienne. Partie remise cependant puisque Goulois,
elle aussi très en vue, donnait l’avantage à son équipe après un pressing de
Moulin et une combinaison Girard-Sissoko (76e).
Bruay en
proie au doute
Bruay avait alors la main mise sur la rencontre mais
l’équipe hésitait visiblement entre la nécessité de resserrer les lignes pour
protéger l’acquis et continuer à attaquer pour se mettre à l’abri. Les
Bretonnes, elles, s’engouffraient dans les espaces laissés libres. Tant et si
bien qu’elles obtenaient l’égalisation par Chasles qui lobait Mutnik (79e).
Il n’en fallait alors pas plus pour jeter le doute dans l’esprit des
Bruaysiennes et Le Denmat trompait une troisième fois Mutnik d’une frappe
excentrée (87e).
Bruay a de nouveau laissé filer des points qui seront durs
à récupérer.
Bruay – St-Brieuc : 2-3 (0-1)
Arbitre
: M. Mohr
Buts :
Le Denmat (27e et 87e) et Chasles (79e) pour
St-Brieuc ; Sissoko (62e) et Goulois (76e) pour Bruay
Des regrets, encore des regrets
Contre Clairefontaine, les Bruaysiennes s’inclinent durant les
arrêts de jeu
Elles ne méritaient pas ça ! Les Bruaysiennes ont donné tout ce qu’elles
avaient dans le ventre. Elles ont fait front pendant tout le match et se sont
finalement inclinées pendant les arrêts de jeu. Bien sûr, Clairefontaine était
plus fort. Bien sûr, Clairefontaine a beaucoup dominé, surtout en deuxième
période. Mais au bout du compte, les filles du Centre national de formation
n’ont pas montré grand chose, tant sur le plan collectif que technique.
Dominant territorialement en début de match,
elles ne se créaient pas véritablement d’occasions alors que les Bruaysiennes
Caux (16e) et Moulin (22e) avaient la possibilité
d’ouvrir le score. La première grosse alerte pour Bruay ne survenait ainsi qu’à
la 33e minute, lorsque Guine butait une première fois sur Mutnik.
Collectivement,l’USOBL était bien en place et faisait bloc, gênant
considérablement Clairefontaine dans la construction du jeu. Celui-ci se
cantonait essentiellement en milieu de terrain et il fallait attendre la 42e
minute pour voir une nouvelle occasion pour les filles du CNFE, Diguelman
obligeant Mutnik à repousser un ballon que Morel expédiait sur le dessus de la
transversale.
La physionomie de la seconde période était
assez différente. Clairefontaine affichait d’entrée son intention de faire la
différence. Mais c’est la Bruaysienne Douchin qui se montrait la plus
dangereuse en obligeant Bouhaddi à faire une belle parade (50e).
Clairefontaine prenait ensuite définitivement la direction du jeu, Bruay
restant bien place et attendant le contre avec Caux et Moulin qui avaient toutefois
du mal à s’approcher de la surface adverse. Le jeu devenait alors très
brouillon, parce que les Bruaysiennes étaient surtout animées à détruire mais
aussi parce que Clairefontaine se montrait incapable de faire circuler
correctement le ballon. A l’entrée du dernier quart d’heure, la pression se
faisait de plus en plus forte. Mais, courageusement les Marien, Bodart, Papin
et autres continuaient à faire front, s’attachant à être constamment à la chute
des ballons.
Et chacun de se poser la question : vont-elles
pouvoir tenir jusqu’au bout ? Malheureusement, non ! Alors que l’on était dans
les arrêts de jeu, Morel, qui avait récupéré un ballon mal dégagé,
s’engouffrait dans la défense pour battre Mutnik d’un d’un tir à ras de terre,
ruinant ainsi les espoirs des Bruaysiennes qui s’écroulaient sur la pelouse une
fois le coup de sifflet final donné.
Non, Bruay ne méritait vraiment pas ça ! La
réussite aurait pu, au moins cette fois-ci, changer de camp.
BRUAY-LABUISSIÈRE - CLAIREFONTAINE : 0-1 (0-0)
Arbitre : M. Zein
But : Morel (93e)
Avertissement : Jarosz (54e) pour Clairefontaine
A ST MEMMIE, Bruay plombé par une mauvaise entame
Elles avaient perdu le match aller 4-1 à domicile.
Dimanche, pour le match retour, les Bruaysiennes ont perdu 3-1 face à
Saint-Memmie. Une déception, mais, avec six matches à jouer, l’optimisme reste
de rigueur. Dimanche soir, les Artésiennes sont rentrées de leur match en
retard dans la Marne avec une défaite qui leur laisse un goût particulièrement
amer.
Patrick Legay, le manager de l’équipe,
analysait cette rencontre livrée à Saint-Memmie : « Nous avons réalisé une
assez mauvaise première période. A la mi-temps, nous avions encaissé deux buts
suite à une erreur de relance. » En seconde période, Bruay se ressaisit. « Nous
dominions largement le jeu. » L’équipe jette alors toutes ses forces dans
la bataille. Estelle Caux réduit la marque suite à un excellent travail de
Séverine Goulois. On croit alors les Bruaysiennes capables d’égaliser. Mais « manque
de chance » et « problème d’arbitrage » combinés, selon leur
manager, font qu’elles ne reviennent pas. Les locales font briller leur
réalisme en obtenant un penalty rapidement transformé.
Lerique plâtrée
« Je n’aime pas critiquer les arbitres,
mais là, j’ai vraiment le sentiment que nous avons été malmenés à ce niveau,
observe Patrick Legay. En plus, une joueuse à qui une faute a été imputée a
été blessée. Virginie Lerique a la cheville plâtrée. On ne la reverra pas avant
plusieurs semaines sur le terrain. » Malgré tout, les Bruaysiennes se sont
bien défendues face à une équipe mieux classée (6e).
Dimanche, toujours en match en retard, elles
affronteront Clairefontaine au stade vélodrome à 15 h. Après cela, il leur
restera encore cinq matches à jouer.
« Tout est encore possible », estime un
Patrick Legay optimiste.
Saint-Memmie – USOBL : 3-1 (2-0)
BRUAY EST SUR LA BONNE
VOIE
En déplacement,
les Bruaysiennes avaient à cœur de pousser les leaders du championnat dans
leurs retranchements. Et de ce point de vue, c’est une réussite, car Juvisy a
dû attendre la 71e minute pour ouvrir le score. Pour Patrick Legay : « Juvisy a
été surpris par l’opposition. Ça va de mieux en mieux ».
Avec les retours de Marien et Douchin, l’USOBL avait un visage plus
rassurant que lors de leur dernière sortie et on peut dire que, finalement, l’équipe
a même manqué de réussite. En tout cas, durant toute la première période, les
Bruaysiennes ont tenu la dragée haute à leurs adversaires, en se créant deux
occasions franches par Goulois, dont la frappe frôlait le montant du but (10e),
et par Anne-Sophie Papin.
Au retour des vestiaires, on s’attendait à ce que les banlieusardes
parisiennes prennent définitivement l’ascendant. Cela n’a pas été le cas. Au
contraire, c’est encore Bruay qui se montrait plus tranchant, Gauthier étant un
peu court pour prolonger dans le but un service de Goulois (65e) et Moulin
voyant sa frappe s’écraser sur la transversale (70e).
Malheureusement,
la suite des événements tourna à l’avantage de Juvisy qui se montra plus
réaliste, Tonnazzi s’enfonçant dans la surface pour marquer (71e). Presque
aussitôt, Debelvalet avait l’occasion d’égaliser mais sa frappe, qui prenait le
chemin de la lucarne, était détournée en corner. Dans la foulée, Juvisy se
mettait à l’abri, par Guilbert (77e).
Bruay s’inclinait ainsi sans avoir démérité, comme cela avait été le cas contre
Lyon. Voilà qui montre bien les possibilités de l’équipe où les jeunes joueuses
prennent peu à peu toute leur place, à l’image d’Anne-Sophie Papin, titulaire
pour la première fois.
Juvisy - Bruay :
2-0 (0-0)
FACE A SOYAUX, BRUAY RATE SON ENTAME DE MATCH
De l’aveu même de l’entraîneur charentais Bernadette Constantin, Soyaux craignait
sa venue à Bruay-La Buissière. La consigne était simple : faire le break en
première mi-temps.
Prenant l’initiative du jeu dès le coup
d’envoi de la rencontre, les Charentaises ont fait parler leur vitesse, à
l’image de Candie Herbert qui multipliait les appels de balle sur le côté
droit. Par deux fois (5e et 6e minutes), l’ex-joueuse de
l’USOBL a fait passer le frisson dans le dos des Bruaysiennes, avant d’ouvrir
le score d’un joli tir dans la lucarne de Mutnik (9e). Et deux
minutes plus tard, suite à une déviation de la tête de Herbert, Aurore Rougeon
doublait la mise.
N’arrivant pas s’organiser en milieu de
terrain, les Bruaysiennes ne savaient plus vraiment où donner de la tête face à
une formation qui s’appliquait dans la construction. Et c’est très logiquement
que Vigné, bénéficiant d’un marquage trop lâche, concluait victorieusement de
la tête un centre de Petit (20e). Avec la sortie sur blessure de
Candie Herbert, les Sojaldiciennes se faisaient moins pressantes et les
Bruaysiennes reprenaient vigueur. Elles obtenaient deux corners (27e
et 33e) et se mettaient à leur avantage juste avant la pause avec un
beau mouvement collectif. Mais le tir de Grébaut passait largement à côté du
but de Delphine Raffier.
Le début de la seconde période confirmait le
redressement avec un milieu de terrain prenant possession du ballon. Toutefois,
les Bruaysiennes ne se montraient pas vraiment dangereuses, Virginie Lerique
paraissant bien esseulée au milieu d’une défense où Corinne Diacre faisait
parler son expérience.
Exceptée une action litigieuse dans la surface
de réparation, Estelle Caux ayant vu son centre dévié par une main (volontaire
ou involontaire ?), Bruay ne se créait finalement pas de véritables occasions,
au contraire de Soyaux qui, profitant de contres rapidement menés, aurait pu
alourdir l’addition. Ainsi, Chanudet se heurtait à trois reprises à Nelly
Mutnik, excellente dans ses sorties (74e, 89e et 90e).
Même chose pour Dodille (87e). Et finalement, c’est dans les arrêts
de jeu qu’a été inscrit le dernier but, Sarralangue poussant dans les filets un
ballon mal maîtrisé suite à un corner.
Bruay - Soyaux : 0-4 (0-3)
BRUAY PERD 2-1 MAIS LYON A SOUFFERT
Le public est resté sous le charme des Bruaysiennes qui,
dimanche, ont joué un match exemplaire de courage et d’abnégation. Curieux
sentiment que de pouvoir afficher une certaine satisfaction en ayant, au bout
du compte, enregistré une défaite. C’est qu’il faut replacer la rencontre dans
son contexte avec d’un côté une équipe qui joue le titre, et de l’autre, Bruay
qui lutte pour ne pas descendre.
Contre toute attente, les Bruaysiennes
prenaient la direction des opérations. Jouant très haut, elles empêchaient
leurs adversaires de développer leur jeu. Durant les premières minutes, il y
avait d’une part Bodart qui orientait le jeu de son poste de libero, et d’autre
part Lerique qui empoisonnait une défense n’arrivant pas à relancer
correctement. C’est d’ailleurs grâce à cette « tactique » que Lerique s’est
retrouvée en possession d’un ballon qu’elle a su utiliser, battant avec
lucidité la gardienne lyonnaise venue à sa rencontre.
Il a fallu alors aux Rhodaniennes cinq à dix
minutes pour desserrer l’étreinte et véritablement réagir. Continuellement
alertée par un milieu de terrain qui s’était installé dans le camp bruaysien,
Brétigny, dont la vivacité et la technique faisaient la différence, s’est
procurée plusieurs occasions. Mais, à cinq reprises, elle est venue buter sur
la gardienne Mutnik qui réalisait des prouesses. Cherchant également à utiliser
toute la largeur du terrain, Lyon avait par ailleurs quelques peines à passer
par les ailes, notamment sur le côté droit où Cindy Moulin faisait preuve
d’efficacité dans ses interventions. Malheureusement, elle manquait d’un peu de
lucidité. Mais, Bruay faisait front et arrivait à la mi-temps avec le score en
sa faveur.
Le début de la seconde période n’a
malheureusement pas été aussi joyeux. Héritant d’une balle en profondeur,
Brétigny, toujours elle, a fait parler sa vitesse de course pour gagner, enfin,
un face-à-face avec Mutnik. Elle trouvait-là une égalisation somme toute assez
méritée mais vraisemblablement entamée d’un hors jeu.
DANS
LA BATAILLE
Malgré cette claque, Bruay ne perdait pas ses moyens et continuait à tenir tête
à une équipe qui ne pouvait pas se contenter d’un match nul. Le jeu n’était
peut-être pas toujours très académique et les relances parfois un peu
hasardeuses, mais en jetant toutes leurs forces dans la bataille, ce sont bien
les Bruaysiennes qui se créaient les meilleures occasions par Bourdon (60e)
et Lerique (65e) qui n’avaient toutefois plus assez de jus et de
lucidité pour faire la différence. Et finalement, Lyon réussit à prendre
l’avantage par Brétigny, décidément insaisissable.
Menées 2-1 mais poussées par leur public qui
voulait encore croire à une égalisation, l’USOBL a essayé alors de s’imposer en
milieu de terrain mais face à une équipe comme Lyon qui sait faire circuler le
ballon, c’était presque mission impossible. Se découvrant, Bruay aurait même pu
encaisser un troisième but sans un grand écart aérien de Carole Marien qui
suppléait Mutnik sur sa ligne.
Pour l’entraîneur bruaysien, il y avait bien
sûr un petit regret : « Avec un peu de réussite, nous aurions pu accrocher
le match nul. Mais l’important est que nous continuons à progresser. »
Bruay-Lyon : 1-2 (1-0)
Buts : Lerique (6e) pour Bruay
; Brétigny (51e et 76e) pour Lyon